💡 1er mai dans l’Horeca : droits, devoirs et bonnes pratiques à connaître

Ah, le 1er mai… Fête du Travail, muguet, ambiance printanière. Mais pour les pros de l’Horeca en France (et aussi en Belgique, on y vient), c’est surtout un jour où les règles du jeu changent côté paie et organisation. Et spoiler : ce n’est pas un jour férié comme les autres.

Pas de panique, on vous résume tout. Et surtout, on vous montre comment transformer ce casse-tête légal en opportunité pour mieux piloter votre activité.


1er mai dans l’Horeca : droits, devoirs et bonnes pratiques à connaître

🧾 Ce que dit la loi : le 1er mai, c’est sacré (et payé double)

En France, le 1er mai est le seul jour férié 100 % légal prévu par le Code du travail. Traduction :

  • Si vos équipes travaillent ce jour-là ➜ vous devez les payer double.
  • Si elles ne travaillent pas, elles sont quand même payées (sous conditions d’ancienneté, selon la convention collective CHR).
  • Et non, un repos compensateur ne remplace pas une paie doublée. C’est la loi, point.

📌 Bon à savoir : même si votre salarié accepte un jour de repos à la place d’un double paiement, cela ne suffit pas légalement. En cas de contrôle, c’est 750 € d’amende par salarié concerné. Oui, par salarié.


👩‍🍳 Et dans l’Horeca alors ? Anticiper pour éviter les mauvaises surprises

Le secteur CHR (cafés, hôtels, restos) fait partie des rares secteurs autorisés à faire bosser leurs équipes le 1er mai, en raison de leur activité continue. Mais attention, les règles sont strictes.

Si le 1er mai est travaillé :

  • Salarié payé au fixe ➜ Salaire + une indemnité équivalente (= double paye).
  • Salarié payé au service ➜ Salaire + une indemnité égale à la répartition du service de la journée.
  • Travailleur de nuit ? Seules les heures entre 00h et 24h le 1er mai sont concernées par le paiement double.

🧠 Astuce Matériel Horeca : utilisez un logiciel de gestion RH adapté à l’Horeca pour automatiser les calculs de paie sur les jours fériés. Moins de stress, zéro erreur.


Si le 1er mai est chômé :

  • Jour habituel de repos ou fermeture ➜ Pas d’impact sur la paie (sauf pour les salariés au service, non rémunérés ce jour-là).
  • Entreprise ouverte mais décision de fermeture par l’employeur ➜ Le salaire doit quand même être versé (à partir de 3 mois d’ancienneté).

🇧🇪 Et côté Belgique, comment ça se passe ?

En Belgique aussi, le 1er mai est jour férié légal (loi du 4 janvier 1974), et doit être rémunéré même s’il n’est pas travaillé.

Mais contrairement à la France, il n’existe pas d’obligation de double paie si le salarié travaille ce jour-là… sauf si le contrat ou la convention collective applicable le prévoit.

🔍 Conseil : vérifiez les clauses de votre commission paritaire (CP 302 pour l’Horeca). Et anticipez les plannings pour éviter les conflits ou les erreurs de paie.


✅ Le bon réflexe des pros : anticiper, communiquer, valoriser

Le 1er mai, bien géré, peut devenir un atout :

  • Motivez vos équipes en valorisant les heures travaillées ce jour-là.
  • Affichez clairement les conditions de travail et de rémunération en amont.
  • Préparez votre activité : si vous restez ouvert, prévoyez un service simplifié ou un menu spécial pour faciliter l’organisation.

🍽️ Exemple : proposer un brunch du 1er mai ou un menu “fête du travail” peut booster vos ventes tout en allégeant la charge de travail en cuisine.

Et pour ça ? Il vous faut du matériel fiable et rapide à mettre en œuvre :
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📌 En résumé