Jeux Olympiques 2024 : Un bilan contrasté pour les professionnels du secteur HORECA à Paris

Alors que Paris se prépare à conclure les Jeux Paralympiques le 8 septembre, l’impact des JO sur le secteur HORECA reste un sujet brûlant. L’été 2024, marqué par une organisation sans faille et un engouement populaire inattendu, a offert un visage contrasté pour les professionnels du secteur.

Un bilan contrasté pour les professionnels du secteur HORECA à Paris

Une capitale vidée et des chiffres en berne

Dès début juillet, les signes étaient clairs : Paris se vidait de ses habitants et de sa clientèle habituelle. Le télétravail généralisé et les départs massifs en vacances ont précipité la chute d’activité, touchant particulièrement les restaurants traditionnels, les brasseries et les bars. Selon Pascal Mousset, président du GHR Paris Île-de-France, et Frank Delvau, président de l’Umih Paris Île-de-France, les pertes ont été sévères, avec des baisses de chiffre d’affaires atteignant jusqu’à 70 % dans certains quartiers. La période allant du 14 au 26 juillet, marquée par l’instauration des zones de sécurité, a été particulièrement désastreuse pour les établissements situés en zone grise, où la baisse d’activité a avoisiné les 80 %. Le système de QR codes, censé faciliter l’accès aux zones de sécurité, n’a pas trouvé son public, et les clients ont tout simplement renoncé à se déplacer.

La restauration traditionnelle, grande perdante des JO

Les restaurants traditionnels, les brasseries et les bars ont particulièrement souffert. Le public habituel, absent, n’a pas été remplacé par les touristes, qui se sont concentrés autour des sites de compétition sans véritablement explorer la capitale. Résultat : les musées ont vu leur fréquentation chuter de 30 %, tandis que les taxis ont enregistré une baisse de 40 %. Les chaînes de restauration n’ont pas été épargnées non plus, avec une baisse d’activité de 12 % au niveau national, selon Pascal Mousset. Les Français préféraient visiblement suivre les épreuves devant leur télévision, laissant Uber et la grande distribution comme les seuls grands gagnants de ces JO.

L’hôtellerie sauve les meubles… pendant quinze jours

Seule l’hôtellerie haut de gamme a réussi à tirer profit des Jeux, avec un taux d’occupation grimpant à 85-90 % entre le 26 juillet et le 11 août. Les privatisations par les médias, les sponsors et autres entreprises internationales ont boosté les réservations, avec des tarifs doublés, comme lors de la Fashion Week. Cependant, l’embellie a été de courte durée : dès la fin des Jeux, le taux d’occupation des hôtels est retombé à 40-50 %, un niveau inférieur à celui de 2023. Malgré ces 15 jours fastes, l’année 2024 s’annonce difficile pour le secteur hôtelier.

Vers un bilan économique global

Le GHR et l’Umih ont lancé des enquêtes auprès de leurs membres pour établir un bilan précis de l’impact des JO sur le secteur HORECA. Les résultats définitifs seront cruciaux pour comprendre pleinement les effets de cet été olympique sur l’économie parisienne. Une chose est sûre : malgré l’euphorie des Jeux, tous les professionnels n’en sortent pas gagnants.

En conclusion, bien que les Jeux Olympiques aient apporté un vent de nouveauté et d’enthousiasme à Paris, leur impact sur le secteur HORECA reste contrasté. Face à ces défis, il est crucial de s’adapter et de se préparer pour l’avenir. Pour vous aider à optimiser votre activité et à relever les prochains défis, découvrez notre large gamme de matériel HORECA professionnel sur materielhoreca.com. Que vous ayez besoin d’équipements de cuisine, de bar ou de restauration, nous avons tout ce qu’il vous faut pour réussir. Ne laissez rien au hasard, équipez-vous avec le meilleur !